La Riposte

Club d'escrime de Tassin la Demi-Lune


L'Histoire

Origine de la discipline

Le temple de Madinet-Habu, près de Louxor, en Egypte, comporte des gravures en relief représentant des escrimeurs au combat remontant à environ 1190 avant JC. De nombreuses autres civilisations anciennes, telles que la Chine, le Japon, la Perse, Babylone et la Grèce ont pratiqué les jeux d'épée comme entraînement au combat.

Les débuts de l'escrime en tant que sport remontent au XIVe ou au XVe siècle, et l'Italie comme l'Allemagne en revendiquent toutes deux l'origine. Les maîtres d'escrime allemands ont organisé les premières guildes au XVe siècle; En 1570, Henri Saint-Didier de France a donné un nom aux principaux mouvements d'escrime et l'essentiel de cette nomenclature est demeurée.

Du XVIe au XVIIIe siècle, les combats à l'épée et les duels étaient fort répandus. Les participants à ces duels utilisaient divers armes, telles que des glaives, des bâtons et des sabres, et les combats pouvaient être sanglants, voire fatals.

Au XVIIe siècle, trois innovations ont popularisé ce sport. La première est le développement d'une arme d'entraînement légère au bout aplati, évasé et rembourré afin de réduire les risques de blessures. Cette arme a par la suite été appelée fleuret. La deuxième amélioration a été la mise en place d'un ensemble de règles qui limitaient la cible à certaines parties du corps. Enfin, la dernière innovation a été l'adoption du masque au grillage très serré afin de protéger le visage et de rendre l'escrime moins dangereuse.

La conception moderne de l’escrime apparaît en même temps que l'arme à feu. Jusque-là, les techniques devaient s'adapter aux protections que portait l'adversaire et notamment la cotte de mailles ou l'armure. Avec l'apparition de la poudre, la course en avant entre l'outil offensif, l'épée, et la protection, l’armure, perd sa raison d’être : l'arme à feu rend caduque l'armure, et même dangereuse, car ralentissant le mouvement de la cible. L'épée devient alors plus fine et plus légère

L’histoire de l’escrime peut être partagée en deux étapes : la première est la marque d’un glissement progressif de l’activité guerrière vers une forme d'art martial où le beau geste et l’élégance morale l'emportent ; la deuxième est un nouveau glissement, plus rapide celui-là, entre l'art martial et la pratique sportive contemporaine.

L'histoire Olympique

L'escrime a été sport olympique pour la première fois en 1896 et constitue l'un des rares sports à toujours avoir figuré au programme olympique. L'escrime féminine est apparu pour la première fois aux Jeux Olympiques de 1924. Aujourd'hui, les escrimeurs s'affrontent en épreuves individuelles et par équipe avec trois types de lames : le fleuret, l'épée et le sabre.

La France est le premier pays de l'escrime, et représente le meilleurs sport olympique français (plus de 120 médailles olympiques).

La France et l'Escrime

L'école française d'escrime naît officiellement en 1567 lorsque Charles IX autorise la création de "l'Académie des Maistres en faits d'armes de l'Académie du Roy".
Pendant cette période, le matériel évolue rapidement. Les armes trop lourdes sont remplacées par la rapière, née en Espagne, qui privilégie le coup d'estoc et le bouclier, par la dague ou le manteau.
- Au XVIIème siècle, c'est en France qu'apparaît le fleuret, arme d'étude plus propice à l'apprentissage que l'épée. Cette arme d'étude permettait dans les salles d'escrime, de répéter des coups à la leçon grâce à la flexibilité de sa lame à section carrée et à une pointe mouchetée.  L'invention du masque accroît les possibilités d'entraînement.Ces évolutions amènent un profond essor de l'escrime.
- Au XVIIIème siècle, un grand nombre d'ouvrages théoriques paraissent en France.
Cette époque se caractérise surtout par une pratique très conventionnelle. Elégance et courtoisie étaient des qualités requises. Les saluts, révérences et autres positions précieuses occupent une place importante.

Ethymologie

En bas latin, escrime se disait schermare et en italien scherma ; ces mots donnèrent en ancien français, les verbes « escremir » et « escremier », qui signifiaient combattre, tirer des armes. Plus récemment le mot « escrime » proviendrait du scandinave skrimen, ou de l’allemand médiéval skremen, signifiant « art de se défendre ».

On peut définir l'escrime comme l'art de se servir des armes de tranchant et de pointe pour se défendre et pour toucher l'adversaire.

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